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Pourquoi manger bio pour maigrir

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Pourquoi manger bio pour maigrir

La multiplication des désastres écologiques a donné au mouvement bio un véritable coup de pouce ces dernières années. Le bio s’est imposé comme un nouveau mode de vie, à contre-courant de ce que fait la majorité des individus. Fondé sur la peur des effets cachés d’un système hyper industrialisé et exposés aux produits chimiques de synthèse, l’intérêt grandissant des populations pour le bio a favorisé la cacophonie de discours tant sur l’opportunité du bio que les règles le définissent.

Les théories relatives à l’alimentation biologique

Parmi les innombrables théories relatives à l’alimentation biologique, l’une des plus répandues lui prête des propriétés minceur. D’ailleurs les différences et conséquences sur la santé des aliments transformés et ceux bio sont nombreux et abondamment exposés dans une série d’articles accessibles depuis ce lien: https://sagessesante.fr/perdre-du-poids.

Cependant, avant de mieux nous pencher sur cette question qui divise scientifique, nutritionnistes, industriels, consommateurs et autres acteurs de contrôle du système alimentaire, il nous faut donner un clair contenu à ce que c’est que le bio.

Qu’est-ce que le bio?

potager bio

Le bio ou l’alimentation biologique est une appellation réservée à des cultures et protéines animales ayant été produites et préparée pour le marché de distribution suivant un certain nombre de règles dont les suivantes.

Le bio désigne en prime abord tout ce qui est naturel dans sa conception et qui n’est exposé qu’à des méthodes de préparation et conservation naturelles; exit donc les OGM, les pesticides, herbicides, hormones de croissance. Exit aussi l’élevage de masse ou la culture qui ne se fait pas dans le milieu naturel connu de l’objet, qui n’est pas exposé aux aléas traditionnels de production.

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Pourquoi manger bio quand on est engagé dans la perte de poids

• De la toxicité

Les critères présidant à la chaîne du système alimentaire bio sont de nature à limiter les risques de toxicité des aliments. Une étude menée par l’Université de Stanford étaye cette thèse par la compilation des résultats de nombreuses autres études. Toutefois, à l’instar de nombreuses autres études, celle-ci n’a pas conclu aux propriétés amincissantes des régimes bio. La science continue de réfuter jusqu’à présent le lien de causalité entre perte de poids et alimentation bio, quand même des soupçons de pression de lobbies de la distribution se font de plus en plus jour.

Il demeure que, les scientifiques s’accordent sur un ensemble de propriétés de l’alimentation bio qui sont susceptibles de réduire l’exposition au risque d’une prise de poids.

Tenez, une étude menée par l’INRA en 2017 atteste de ce que les pesticides augmenteraient les risques de diabète et d’obésité. Entre les aliments traditionnellement rencontrés dans nos rayons et ceux bio, le gap de contamination par intrants et pesticide seraient de l’ordre de 30%. Il paraît manifeste que le risque zéro de contamination dans l’environnement très industrialisé qu’est le nôtre n’est quasi plus possible. Le bio réduirait donc le risque d’exposition au diabète et au poids en diminuant le risque de contamination.

• De la richesse nutritionnelle

Les aliments biologiques sont les gardiens de systèmes de production jugés obsolètes aujourd’hui. De nombreuses études dont une menée par l’Académie d’Agriculture de France attestent de ce que les cultures et animaux ayant suivis le cycle naturel de production présentent des taux supérieurs en micronutriments tels que la vitamine C pour le kiwi par exemple, les oméga 3 pour la viande de vache pour les animaux. Cette richesse avérée de l’alimentation bio est de nature à accroître la dépense énergétique (vitamine C par exemple) ou réduire l’exposition au déséquilibre hormonal engendré par les mauvais sucres et graisses.

En outres, la différence de la richesse nutritionnelle entre les aliments bio, plus chers et les aliments de la grande distribution, plus abordables entraîne dans les faits une prise de poids ainsi que l’atteste l’INSERM dans une étude.