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Le pancréas : un organe qui régule la glycémie

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Situé à proximité de la veine mésentérique et de l’artère, le pancréas est une glande du système digestif implantée en profondeur derrière l’estomac. Il est essentiellement composé de trois parties à savoir, la tête, le corps et la queue. Cependant, en cas de dysfonctionnement de l’organe, celui-ci est particulièrement délicat à opérer.

Comment fonctionne le pancréas d’un être humain ?

Pour développer les trois parties de l’organe pancréatique citées ci-dessus, il convient de préciser leurs spécificités respectives. La tête concerne la portion du pancréas en rapport direct avec l’intestin. Celle-ci se prolonge par le corps, puis par la queue du pancréas, à la gauche de l’abdomen et à côté de la rate. Un ensemble de canaux parcourt l’intérieur de l’organe dans toute sa longueur. Se rassemblant dans un canal principal connu sous le nom de canal de Wirsung, ces canaux servent à transporter le suc digestif. Ce canal va ensuite rejoindre le canal cholédoque, provenant du foie, lequel achemine la bile et traverse la tête.

Une fois mélangés, la bile et le suc pancréatique sont déversés au niveau d’un renflement de l’intestin, favorisant ainsi la digestion. Par ailleurs, la glande digestive intervient dans le contrôle du taux de glucose dans le sang, et sans elle, la glycémie est supérieure à sa valeur de base soit environ 1 g/l. Son emplacement dans l’organisme, plus précisément en profondeur de l’abdomen, le rend difficile à examiner par des techniques d’imagerie médicale telles qu’une échographie ou une radiographie. Pour observer son anatomie avec précision, les professionnels de la santé utilisent un scanner ou une IRM.

Quels sont les types de cancers et de tumeurs pouvant l’attaquer ?

Aperçu sur les tumeurs bénignes

Tout d’abord, une tumeur bénigne est responsable du cancer du pancréas. Il s’agit de la prolifération anormale des cellules cancéreuses susceptibles de se propager dans tout l’organisme. Ces nodules se développent dans le pancréas et n’entraînent généralement pas de problèmes de santé. Très rares, ils représentent environ 2% des nodules suspects. Les formes les plus fréquentes de ce type de tumeur sont le cystadénome séreux et le pseudo kyste pancréatique.

Qu’en est-il des tumeurs malignes ?

D’autres formes de cancer comme l’adénocarcimone canalaire pancréatique, constituent plus de 80% des cancers diagnostiqués. Cette tumeur maligne affecte généralement la tête de l’organe et se développe à partir des cellules fabriquant le suc pancréatique, lequel est nécessaire pour la digestion. D’autres cas comme les tumeurs neuroendocrines ou carcinomes neuroendocrines sont moins fréquents, et représentent environ 9% des maladies pancréatiques détectées. Elles se forment à partir des cellules qui produisent des hormones pancréatiques. Bien sûr, les déséquilibres hormonaux produits durant ce procédé peuvent générer ce type de cancer. Par exemple, un cystadénorcarcinome est une évolution maligne d’un nodule non cancéreux. En cas de doute sur ce type de pathologie, la consultation d’un professionnel dans le domaine est de mise.