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Comment agir au niveau collectif pour réduire les morts par arrêt cardiaque ?

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Chaque année, de nombreuses personnes meurent à cause des maladies cardio-neuro-vasculaires dans le monde. Rien qu’en France, il s’agit d’une affection qui est à l’origine de plus de 140 000 décès par an.

Grâce à l’évolution de la technologie et au progrès thérapeutiques, le taux de morbidité a connu une légère diminution. Ainsi, comment agir au niveau collectif pour réduire les morts par arrêt cardiaque ?

Les maladies cardio-vasculaires, de quoi s’agit-il exactement ?

Les maladies cardio-vasculaires sont des troubles qui affectent généralement les vaisseaux sanguins et le cœur. En effet, les personnes atteintes ont un risque de mortalité plus élevé.

Selon une étude menée en 2012, le nombre d’individus malade tournait aux alentours de 3,5 millions, dont 11 millions pour risque d’arrêt cardiaque. D’après les experts, les hommes comptent davantage de victimes par ce type d’affection que les femmes. Sur 100 000 individus par exemple, 300 victimes sont de sexe masculin contre 190 chez les femmes.

Quand il s’agit de maladie cardio-vasculaire ou neuro cardio-vasculaire, plusieurs troubles peuvent être évoqués. Par exemple les cardiopathies congénitales, des affections acquises dès la naissance à cause de la malformation du cœur.

Il y a aussi les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires lorsqu’un caillot sanguin se forme dans les veines. De ce fait, cette pathologie peut se présenter sous plusieurs formes qui affectent surtout le cœur et les systèmes nerveux.

La maladie cardio-vasculaire la plus fréquente

Les plus souvent, c’est le mécanisme d’athérosclérose que la majorité des personnes subissent. S’agissant d’un trouble artériel, il se forme lorsque la paroi de l’artère s’épaissit. Dans des termes plus simples, des dépôts gras se constituent dans une partie des vaisseaux sanguins.

Par conséquent, ces maladies provoquent des complications chroniques ou aiguës. Les problèmes les plus fréquents sont l’insuffisance cardiaque, l’infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, les troubles de la vue, l’inaptitude des membres inférieurs, la démence vasculaire, et encore beaucoup d’autres.

Les défibrillateurs automatiques

Les défibrillateurs automatiques, abrégés par l’acronyme DAE, sont des appareils permettant de sauver la vie d’un individu victime d’arrêt cardiaque. En effet, cet équipement a pour rôle d’analyser l’activité du cœur.

Dans le cas où la personne ne va pas bien, un choc électrique s’active afin de stabiliser le rythme cardiaque. De cette manière, un patient atteint d’une maladie cardio-vasculaire aura plus des chances de survivre.

Il faut savoir que ces défibrillateurs sont obligatoirement présents dans les ERP, les établissements recevant du public. En outre, c’est un matériel indispensable à la réduction des morts par arrêts cardiaques.

Afin de bien choisir un DAE, il est nécessaire de faire un comparatif des modèles de défibrillateurs automatiques. En effet, de nombreuses références sont disponibles sur le marché. Différents critères sont à prendre en compte pour choisir l’équipement.

Tout d’abord, le mieux est de sélectionner les modèles qui sont fabriqués par des entreprises reconnues. Ensuite, il faut bien vérifier que l’appareil est toujours opérationnel à n’importe quel moment. Et enfin, la puissance du matériel, mesurée en joules, doit être importante afin que le choc électrique reste efficace.

L’action au niveau collectif pour la réduction des morts par arrêt cardiaque

Avant tout, la première chose à faire est de créer et garder un environnement favorable. En outre, c’est le mode de vie au quotidien qui favorise l’augmentation des maladies cardio-vasculaires. Il faut donc agir pour prévenir le tabagisme, la consommation d’alcool, et d’autres facteurs aggravant la pathologie.

De la sorte, de nombreux programmes nationaux ont été établis, notamment le plan de santé au travail depuis 2016-2020, le plan santé sport bien-être, le programme national nutrition santé, etc. En principe, faire des activités sportives et manger sainement est la base pour réduire le taux de mortalité suite à un arrêt cardiaque.